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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 10:37

ouest

Site internet du 07/02/13

 

 

CHRONOBUS, fréquentation élevée, oui mais ….

Quatre mois après son lancement, un premier bilan fait état de chiffres flatteurs. Nous avons confronté les statistiques avec les témoignages des usagers et des chauffeurs.

 

Chro-no-bus. Trois syllabes que les Nantais connaissent par chœur. Trois syllabes qui pourraient presque être inscrites au programme des CP. Pour apprendre à lire et … à prendre les transports en commun.


Le chronobus, avant même qu’il ne soit mis en place, les automobilistes y ont été confrontés. Du moins à ses contraintes. Les travaux, avant l’ouverture des quatre premières lignes les ont obligés à des détours incessants, à cultiver la patience. Et peut-être à se dire finalement, ils iraient plus vite en transports en commun. Une évolution des mentalités recherchée par Nantes Métropole.


Le Chronobus c’est un concept , un produit marketing car il s’agit bien d’un bus comme les autres. Sauf qu’il est à haut niveau de service. De nombreux aménagements ont été conçus (stations sur la chaussée, ronds-points, systèmes de priorité, etc …) pour avantager le bus et contraindre l’automobile. Le tout pour un coût infiniment plus que bas que celui d’un tram.


Quatre mois après la mise en service des quatre premières lignes, la Semitan et Nantes Métropole tirent un premier bilan positif. Par rapport aux anciennes lignes, la fréquentation est en forte hausse. De +16% sur la C2 à + 25% sur la C1 et la C4, en passant par + 18% sur la C1. La comparaison a été faite entre l’hiver 2011-2012 et l’hiver 2012-2013, par rapport aux anciennes lignes qui empruntaient un trajet proche.

 

Il est logique que les nouvelles lignes drainent plus de clientèle que les anciennes. C’était couru d’avance puisque les Chronobus a la même fréquence que le tram (5 à 8 minutes en heure de pointe) et roule aux mêmes horaires (de 5h à minuit). Alors qu’un bus classique fonctionne grosso modo de 6h (parfois un peu avant) jusqu’à 21h et ne passe que toutes les dix minutes.


Maintenant reste à savoir si, de la première station jusqu’au terminus, il va plus vite que les anciennes lignes. Bref, est-il à la hauteur de la publicité qui en a été faite ? Sachant que les élus et la SEMITAN ont insisté lourdement avant son lancement – notamment pour justifier les lourds travaux – sur le fait que les trajets seraient réalisés en moins de temps. « En moyenne, on gagne, une ou deux trois quatre minutes » affirme Alain BOESWILLWALD, le directeur de la SEMITAN. Les usagers n’ont pas toujours ce ressenti. Les chauffeurs eux-mêmes sont plus réservés. Du moins pour la C2 (lire ci-dessous)


Patrick RIMBERT, le maire de Nantes, met tout le monde d’accord : « le citoyen gagne du temps entre son domicile et son travail puisqu’il attend moins aux stations du fait des fréquences et des horaires. » Imparable !


Le C5, le C6 et le C7 offriront, à l’automne prochain, de meilleures performances. Pour une simple raison, ils bénéficieront beaucoup plus de site propre. Ainsi le C5 (qui traversera d’est en ouest l’île de Nantes) empruntera 80% d’une voie qui lui sera réservée.

 

Philippe GAMBERT

 

 

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« C1 et C3n ça roule, mais pas sur la ligne C2 »

 

La C1, ça roule

Ex-ligne 21. « Promesse tenue, on a aujourd’hui, peu de retard même en traversant le centre-ville et qu’on est coincé dans un embouteillage. Le trajet a été calibré et on circule dans le centre, sur une zone de trafic limité que les automobilistes ne prennent plus. Par rapport aux anciens bus, le gain de temps est mineur mais la fréquence plus forte et les bus moins chargés. C’est plus confortable pour les usagers »

 

 

La C2, catastrophique

Ex-ligne 32. « Je la conduis entre 10 et 13h . Je ne suis pas aux heures de pointe mais j’ai en moyenne cinq minutes de retard sur l’horaire prévu. L’ancienne ligne fonctionnait bien. En fonction des heures, on peut même avoir 10 ou 15 minutes de retard. Le gain de temps pour les voyageurs est nul. Les quelques aménagements routiers n’ont rien changé. Et nos bus articulés nous obligent à prendre les ronds-points lentement. Celui de Rennes, c’est l’enfer, Talensac, la préfecture aussi ! Jour après jour, les habitués vous disent : vous êtes encore en retard. Et c’est la réalité. A peine arrivé au terminus, on repart aussitôt et pourtant on n’est déjà plus à l’heure. C’est stressant »

 

 

La C3, c’est mieux

Ex-ligne 56 « Je roule tôt le matin et l’après midi, toujours aux heures de pointe. Le chronobus va dans le bon sens. Les fréquences sont plus élevées et le gain de temps intéressant pour les voyageurs. Même s’il y a des retards. En heure de pointe, c’est presque naturel. Quand je pars du Boulevard de la Baule à 7h15, j’arrive à 7h36 place du commerce. En heure creuse, je mets quatre minutes de moins. Le point noir, ce sont les rues Littré et Lamartine qu’on empruntait déjà avec le bus 56. Les rues sont étroites et on perd du temps car on est obligé de laisser passer les collègues ou les voitures. On pourra dresser un bilan précis, voir si les promesses ont été tenues quand tous les travaux d’aménagement seront terminés notamment la refonte de la place Vincent AURIOL »

Propos Recueillis auprès de conducteurs de Chronobus par Marylise COURAUD

 

 

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Nous sommes allé à la rencontre de quelques-uns des usagers de la Haluchère, lieu de croisement qui dessert le nord de l’agglo. Ici, la plupart sautent d’un tramway à un chronobus (ligne C1)


Katia. « Je prends un bus et le Chronobus à suivre : 45 minutes au total. Avec le Chronobus, je n’ai vu aucune amélioration : c’est même presque pire ! Surtout le matin, c’est vraiment compliqué avec les bouchons … »


Marie. « J’habite Carquefou et je vais au Lycée de la Colinière. Je suis dans les transports entre 20 et 30 minutes deux fois par jour. Si je pouvais avoir une voiture, c’est sûr je préférerais … »


Benjamin. « Je suis à Nantes depuis un mois. Je monte dans le Chronobus pendant un quart d’heure. Mais pour les jours où je dois garantir mon heure d’arrivée, j’ai déjà acheté un scooter …. »


Denise. « Je prends le bus 83 et le Chronobs. J’ai gagné dix minutes par jour. Pas parce qu’on va plus vite ; mais j’attends moins à l’arrêt entre les deux. »


Marie. « Dans le Chronobus, il y a beaucoup moins de monde que dans le tram, c’est plus confortable. Mais aux beaux jours, je prends mon vélo ! »


Cédrick. « Je fais le trajet en chonobus tous les jours. Il y a régulièrement du retard, mais les fréquences sont beaucoup plus régulières. »


Sophie. « Chez moi, il y a trois abonnements : c’est un sacré budget ! »


François-Xavier. « Je suis, tous es jours, 45 minutes dans les transports, de Carquefou à Commerce. Le même temps que quand je prends ma voiture. C’est plus facile, moins fatiguant et surtout, il n’y a pas de souci de stationnement. Malheureusement, quand j’emmène mes enfants à l’école, là, je n’ai pas le choix : je dois prendre ma voiture »

Propos Recueillis auprès de voyageurs par Anne AUGIE.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 14:33
Chronobus : trois mois après, l’heure du bilan

TRANSPORTS. Les quatre premières lignes de ce nouveau type de bus ont été lancées à Nantes le 1er octobre. L’idée : développer un réseau plus rapide, plus fréquent, plus régulier. Si les usagers ne voient pas tous de changements, Nantes métropole se félicite.

 

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A Nantes, si les usagers ne notent pas forcément de gain de temps, ils constatent une fréquence renforcée des Chronobus, par rapport aux bus traditionnels.  Photo : SL/metro

 

Dans sa voiture, Martin râle. Il est coincé derrière un Chronobus, rue du Maréchal-Joffre. "On ne peut pas le doubler à cause d’un terre-plein construit au centre, explique-t-il. Ainsi, quand le bus redémarre, il n’a aucune voiture devant lui." 


Les quatre premières lignes de ce nouveau système de transport ont été lancées le 1er octobre dernier. Ce "bus nouvelle génération", selon Nantes métropole, prioritaire sur les voitures, promettait jusqu’à 10 minutes de gain de temps sur le trajet, des passages toutes les 5 à 8 minutes, avec une amplitude horaire élargie : de 5 h à minuit.


A l’arrêt du Commerce, les habitués sont partagés. "Je n’ai pas l’impression d’aller beaucoup plus vite qu’avant, les Chronobus restent bloqués dans la circulation…", remarque Claire, jeune étudiante. A l’inverse, Alexandre, qui l’utilise tous les jours, a noté le changement : "Les passages sont beaucoup plus réguliers, surtout le soir. Avant, le dernier bus pour rentrer était à neuf heures moins le quart, il est maintenant à minuit et demi."


"La performance au rendez-vous"


Les élus de Nantes métropole sont eux très satisfaits : les premières lignes affichent une hausse de fréquentation de 15 à 25 %. Pascal Bolo, président de la Semitan, qui gère les transports, s’en félicite : " L’objectif est accompli : 80% de nos bus sont à l’heure. Le trafic à partir de 21 h 30 est également en hausse."


Sur le gain de temps, peu perçu par les usagers, Jean-François Retière , vice-président en charge des transports collectifs, reconnaît : "Les Nantais avaient peut être fait l’amalgame avec le busway, dont la ligne est protégée presque entièrement des flux de circulation. Il est vrai que les premières lignes C1, C2 et C3 ne circulent en voie propre que sur 20 à 30 % de leur parcours et subissent la circulation. Les futures lignes, plus protégées, seront plus emblématiques."

 

Sibylle LAURENT

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 14:58

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Cette fin d'année 2012 est un festival. En mois de deux mois, trois extensions de lignes de tramway ont été inaugurées en Ile-de-France, dont la ligne T3 qui enserre Paris. Lyon a lancé mi-novembre sa cinquième ligne, tandis que Le Havre ouvre officiellement sa première ligne le 12 décembre à 12 h 12...

Depuis 1985 et la mise en service du tram de Nantes, pas moins de 24 agglomérations françaises ont développé leur réseau et réaménagé leur centre-ville. C'est que le tramway dispose de nombreux atouts. Il transporte deux à trois fois plus de passagers qu'un bus, reste silencieux et propre.

 

Mi-2012, plus de 400 km de voies de tramway étaient en service, contre à peine quelques dizaines à la fin des années 1980. Les passagers ont été au rendez-vous : la fréquentation des réseaux dotés de transports en commun - avec une voie réservée - a explosé de 60 % en vingt ans.


Installé dans la moindre petite ville depuis la fin du XIXe siècle, le tram était pourtant passé de mode dans les années 1960, quand les rails ont été arrachés pour laisser la place à la voiture, symbole de liberté par excellence. Désormais, tout édile qui se respecte veut ce moyen de transport moderne.

 

 

"La renaissance du tramway est en partie liée à une équation économique,rappelle-t-on au Groupement des autorités responsables de transport (GART).Dans les années 1970-1980, Toulouse, Lille ou encore Lyon avaient opté pour le métro, d'un coût de 80 millions d'euros du kilomètre. Nantes ou Strasbourgsouhaitaient pour leur part s'équiper d'un transport collectif lourd, mais plus économique." Selon le ministère de l'écologie, le coût d'un kilomètre de tramway oscille entre 13 et 30 millions d'euros - 60 millions d'euros à Paris.



Vingt ans plus tard, alors que les collectivités ont du mal à se financerassiste-t-on à la fin d'un âge d'or pour le tram ?L'essentiel des grandes agglomérations qui avaient les moyens de s'en doter sont équipées ou en passe de l'être. D'autres collectivités locales plus petites, comme Metz ou Belfort, préfèrent au tram une option moins onéreuse : le bus à haut niveau de service (BHNS). Quelque 250 km de voies consacrées au BHNS doivent être installées en France d'ici à 2015. Circulant sur une voie réservée, ces bus aux allures et au confort du tram transportent deux fois moins de passagers que le tramway mais coûtent dix fois moins cher à mettre en place.

 


Systèmes plus compacts

 


A cela s'ajoute le développement de téléphériques urbains. Cinq projets sont en développement, trois autres sont à l'étude. La messe est-elle pour autant dite pour le tramway ? "De nouvelles agglomérations, comme Amiens ou Toulouse s'y intéressent toujours, nuance-t-on au GART. Sous la pression de certains maires, les industriels ont fini par proposer des solutions plus économiques, certes toujours plus onéreuses que le BHNS, mais qui deviennent très attractives."


Le constructeur espagnol CAF ou le français Alstom ont développé des systèmes plus compacts et plus économiques destinés aux villes de moins de 100 000 habitants. Le lancement, début 2013, d'un appel d'offres de l'Etat pour les transports circulant sur une voie réservée, doté de 450 millions d'euros, dira si le tramway a encore un avenir.

 

 

Vidéos de tramways français

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 14:57

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La nouvelle carte libertan sera lancée en octobre, indique la Semitan.

 

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Il s'agira pour le client de payer ses voyages après avoir consommés, mois par mois, suivant le nombre de montées avec une facturation plafonnée. La carte choisira automatiquement la formule la plus avantageuse (billet mensuel ou carnet de 10 tickets).

 

A partir de novembre, le ticket unité avec Libertan coutera ainsi par défaut le prix du 1/10 d'un carnet (1,38€).

 

Le ticket unité acheté dans le bus passera à 2 €. Le ticket unité acheté en machine restera à 1,50€

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 14:56

TRANSPORTS - L'opposition votera contre la mesure applicable au 1er juillet...

 

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Le refrain revient chaque année. Une nouvelle hausse des tarifs du réseau Semitan sera soumise vendredi au vote du conseil communautaire de Nantes métropole. Applicable au 1er juillet 2013, l'augmentation s'élève à 2, 5 % et concerne tous les titres, exceptés le ticket à l'unité et la navette aéroport.

Concrètement, le carnet de dix tickets passera de 13, 30 € à 13, 80 €, le ticket vingt-quatre heures de 4, 40 € à 4, 60 €, le billet mensuel de 54, 60 € à 56, 20 €, le pass de 516 € à 530 €…


« A partir du moment où on investit dans du matériel (Chronobus, nouveaux tramways, etc.) dans des emplois supplémentaires, il faut forcément des recettes supplémentaires, explique Pascal Bolo, président de la Semitan. Et il est normal que cet effort vienne des utilisateurs plutôt que des contribuables. Cette hausse permet aussi de maintenir la gratuité pour les revenus les plus modestes : c'est le prix de la solidarité. »

Un ras-le-bol exprimé

 

« On sait que le sujet est sensible, que la crise existe, poursuit l'élu socialiste. Mais il faut aussi noter que la fréquentation ne cesse d'augmenter. Les gens savent bien que les transports en commun restent de loin la solution la plus économique. » Relayant le ras-le-bol exprimé par de plus en plus d'usagers, l'opposition n'est pas de cet avis. Les élus UMP et MoDem voteront d'ailleurs contre la mesure.

« Augmenter les transports en commun en même temps que le stationnement est incohérent. Les gens en ont marre et c'est normal. On ne peut pas indéfiniment les taxer », estime Sophie Jozan (UMP).

« Il faudrait faire un geste pour ceux qui font l'effort de ne pas prendre la voiture. Là ce n'est pas logique », peste Benoît Blineau (MoDem). A signaler qu'en novembre, à l'occasion du lancement de la carte Libertan, le tarif d'un ticket unité acheté au conducteur de bus grimpera à 2€.

 Frédéric Brenon
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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 10:22

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 10:20
Le 05/11/2012
Nantes. Un bus en panne, et au revoir les axes plus fluides des vacances

 

 

Les vacances scolaires se poursuivent cette semaine mais déjà, après ce pont de la Toussaint, les bouchons ont-ils de nouveau rythmé la matinée de nombreux automobilistes à Nantes et environs.

 

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Pire, un bus en panne d'air ce matin (photo) rue de Gigant, entre Graslin et Canclaux dans le centre-ville compliquait grandement, peu avant 9h ce lundi matin, la circulation autour du boulevard Guist'hau.

N'arrangeant pas non plus la situation des automobilistes bloqués entre Mellinet, le quai de la Fosse et l'île de Nantes... pour ne parler que d'eux.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 10:18

Presse-Océan

 

FAITS DIVERS. Elle reçoit un coup de poing en intervenant sur une bagarre.

 

Une salariée de la Tan agressée

 

La série noire continue. Un agent de prévention a été violemment frappé durant son service . Témoignage.

 

L'état de choc a laissé place à la consternation et la désolation. Vendredi, 20h30, cette salariée de la Tan, agent de prévention, a fini la soirée à l'hôpital. Groggy, victime d'un violent coup de poing qui a touché son oreille et sa mâchoire.

 

"Une vingtaine de personnes nous ont entourés, des insultes ont fusé"

 

Pour l'heure, les médecins lui ont déjà notifié sept jours d'incapacité totale de travail.

 

tan presse océan


Le coup est parti alors qu'elle tentait de s'interposer, avec un collègue, au coeur d'une bagarre. "L'altercation a commencé dans le tramway, explique l'employée de 28 ans, qui compte quatre année d'expérience. Un homme, alcoolisé et nerveux, a eu un différend avec un groupe. On a fait descendre ce jeune à l'arrêt Commerce.


Subitement, il est revenu sur ses pas. Il s'est jeté sur un homme qui n'avait rien demandé et lui a décoché un coup de poing. Forcément on s'est porté à son secours".


 La jeune salariée décrit une bousculade insensée et une ambiance délètère.


"Une vingtaine de personnes nous a entourés. Des insultes ont fusé. On nous a reproché d'appeler la police. Le ton était menaçant. Le jeune énervé, qui avait été maîtrisé par mon collègue, est revenu à la charge. Il a encore tenté de frapper sa victime et m'a touchée."

 

"Manque d'effectifs"

 

Les policiers rapidement sur place, l'ont interpellé et placé en garde à vue. Il est désormais convoqué par la justice. 

 

L'agent de prévention de la Tan note que sa hiérarchie et ses collègues l'ont parfaitement soutenue, tout au long de la soirée.

Mais elle pointe un manque d'effectifs. "Les équipes d'agents de prévention devraient être composées de trois personnes en permanence, surtout la nuit et le week-end. En cas de grabuge, un collègue peut passer l'appel d'urgence tandis que les deux autres agissent"

Elle déplore la recrudescence des incivilités et des agressions(Presse Océan du 31 octobre 2012 lien en cliquant ici).

 

Vendredi encore, un contrôleur a eu deux jours d'arrêt de travail au terme d'une bousculade. "Mardi dernier, trois rames de tram ont été caillassées, indique un autre salarié. Les conducteurs ont dû rentrer au dépôt car des vitres étaient brisées. C'est la pluie qui a mis fin à ce manège."

 

Yan Gauchard

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 10:17

 Presse-Océan

 

 

Bus et trams sous étroite surveillance

 

Depuis le début de l’année, on compte déjà plus de 100 agressions physiques sur le personnel de la Semitan.

 

A chaque semaine son lot d’agressions et d’incivilités. Vendredi, le réseau de transports publics de l’agglomération nantaise a connu deux nouveaux coups de chaud . Dans deux bus différents et dans deux quartiers éloignés. Un conducteur et des contrôleurs ont été bousculés puis menacés à l’arme blanche. « C’est symptomatique : de plus en plus de couteaux et de cutters sont sortis dans nos véhicules », constate Louis Axel Bourgé delà CFTC TAN.

 

La présence policière et la vidéoprotection renforcées

 

 

« Certains n’ont plus le respect de l’autorité. Pour un oui ou pour un non, ils peuvent exploser. Le problème, c’est que l’on ne sait jamais où et quand. Il faut toujours être sur ses gardes », raconte un contrôleur.

Entre le 1er janvier et le 30 septembre derniers, les responsables de la Semitan ont recensé 102 agressions physiques sur leur personnel. Beaucoup trop pour les syndicats qui tirent la sonnette d’alarme. La préfecture les a entendus. Elle a reçu leurs représentants, fin septembre. Un mois après, de premières mesures ont vu le jour. Certaines sont bien visibles.

 

article 0407-NAN03-TAN

 

 

Les traditionnels tonus étudiants du jeudi soir sont ainsi particulièrement surveillés. Début octobre, les douze policiers de la brigade de sécurité dans les transports en commun (BSTC) ont fait le ménage dans les trams en route pour le campus. Histoire de faire respecter l’arrêté municipal interdisant le transport et la consommation d’alcool dans les rames. « Cette présence policière renforcée rassure les agents comme les usagers . » Ils en ont besoin : 859 atteintes aux clients (vol …) sur les neuf premiers mois de l’année …

« Les services de la police nationale sont intervenus 229 fois sur le réseau entre janvier et juin. Contre 90 sur la même période, l’an dernier » calcule Alain Boeswillwald, le directeur général de la SEMITAN. Cette « réactivité » couplée à la présence de caméras dans les bus et les trams permet d’interpeller plus de 90% des auteurs de violence.

 

Téléphone rouge

 

Pour faire davantage encore, la vidéosurveillance va être étendus à certains arrêts. Et les relations entre le commissariat et le PC sécurité de la SEMITAN  facilitées par la mise en place d’un  « téléphone rouge ». L ‘objectif est de réduire le délai d’intervention des équipes de la TAN et des patrouilles de police en cas d’incidents graves. Selon Alain Boeswillwald, il est aujourd’hui « d’un peu plus de 4 minutes en moyenne. »

Rémi CERTAIN

 

L’info en plus

 

Les quelques 350 bus de la SEMITAN pourraient être équipés d’une vitre anti-agression à partir de 2013. L’expérimentation continue dans 6 véhicules jusqu’à la fin de l’année. Une décision sera prise à ce moment-là.

 

 

 

Réaction

« Pas de dérive de la violence »

Recadrage. Alain Boeswillwald a recensé 2029 incidents sur le réseau de transport public de l’agglomération nantaise, du 1erjanvier au 30 septembre. « C’est 6,% de plus que sur la même période en 2011 », constate le directeur de la SEMITAN avant de s’étendre davantage sur les agressions dont est victime le personnel : « c’est toujours trop et chaque fait reste inadmissible. Cependant, nous n’assistons pas à une dérive de la violence dans nos transports.»

A ce titre, quand on prend en compte les incidents graves donnant lieu à une interruption de travail, Nantes se classe plutôt bien avec 20% d’agressions en moins par rapport aux réseaux français de même taille (Strasbourg, Lille, Bordeaux, Marseille …). »

Et Alain Boeswillwald de rappeler « le temps consacré à la prévention » ainsi que « le travail collectif mis en place avec les travailleurs sociaux ou la Police nationale »

 

 

 

Une violence diffuse sur le réseau

 

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Points noirs.

Incivilités et faits de violence ont gagné l’ensemble du réseau de transport en commun de l’agglomération nantaise, comme en témoigne cette carte recensant les incidents relevés du 1erseptembre au 29 octobre 2012.

Ces actes se répètent surtout dans le tramway. Logique : les lignes 1,2 et 3 forment avec le Bus Way (ligne 4), l’épine dorsale du réseau. Près de trois quarts des voyageurs les empruntent. Les risques y sont plus grands. Si les jets de pierre et le jeu des lasers (lire ci-dessous) ont surtout lieu la nuit, les agressions les plus violentes se déroulent plutôt l’après midi. Leurs auteurs ont en moyenne, entre 20 et 35 ans. Ils sont rarement récidivistes. Dans plus de neuf cas sur dix, ils sont interpellés en flagrant délit.

 

 

 

 

Les six plaies du personnel de la SEMITAN

 

 

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Le nombre d’accidents corporels liés à la circulation des tramways diminue cette année.

 

 

- Agressions physiques

Entre le 1er janvier et le 30 septembre, 102 agents de la SEMITAN ont été violentés physiquement dans le cadre de leurs fonctions. C’est dix de plus qu’en 2011 sur la même période.

 

- Agressions verbales

Sur les neuf premiers mois de l’année, 222 incidents (insultes, propos déplacés…) ont été recensées par le personnel sur le réseau.

 

- Crachats

Certains syndicats réclament un kit salivaire. Relevé par un officier de police judiciaire, il permettrait de poursuivre les « cracheurs » au tribunal.

 

- Rodéos

C’est le nouveau jeu à la mode. Certains pilotes de quads, scooters et autres mini-motos prennent les quais du tramway pour le circuit des 24 heures du Mans. Afin d’éviter ces rodéos et de sécuriser les arrêts, des chicanes doivent être installées sur certains quais, le long de la ligne 1 notamment. La surveillance vidéo sera également renforcée entre les arrêts Lauriers et Romain Rolland.

 

- Lasers

Les conducteurs de tramways et de bus sont toujours la cible de pointeurs laser. Ces faisceaux de couleur verte sont projetés dans les yeux des agents pour les éblouir. Le 5 septembre, un jeune homme a ainsi été interpellé après avoir visé le chauffeur du tramway à l’arrêt Duchesse Anne. Il venait de gagner son laser à la fête foraine …

 

- Accidents de la circulation

Sur les trois lignes de tram, 157 collisions (voitures, 2 roues, piétons) ont été comptabilisées en 2010, contre 137 en 2009. Trente six personnes ont été blessées. Le nombre des accidents corporels est à la baisse cette année.


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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 18:22

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Le 23/10/2012

 

 

La Caisse des Dépôts et Consignations prendra le contrôle exclusif de Veolia Transdev


Le conseil d'administration de Veolia Environnement a approuvé lundi la montée à 60 % de la Caisse des Dépôts au capital de l'opérateur de transport.


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La Caisse des dépôts et Consignation (CDC) va prendre "le contrôle exclusif" du gestionnaire de réseaux de transports public Veolia Transdev (lien en cliquant sur l'entité actuelle), en montant à 60% de son capital, à l'occasion d'un désengagement de son actionnaire historique Veolia Environnement, selon un communiqué.

 

>>>Pourquoi Veolia sort des transports publics  

L'accord, dont les grandes lignes avaient été dévoilées il y a plusieurs mois dans la presse, est encore provisoire et va nécessiter des discussions complémentaires, ont fait valoir mardi les deux groupes.  

 

La Caisse des dépôts rappelle qu'elle est un partenaire de long terme des collectivités locales et que son investissement s'inscrira "dans la durée" pour répondre aux évolutions en cours en matière de transports urbains. La CDC et Veolia Environnement étaient jusqu'ici associés à parité au sein de Veolia Transdev, une société formée au printemps 2011 en fusionnant leurs activités dans le transport urbain et régional.  

 

Veolia Transdev était ainsi devenu le numéro deux français du secteur derrière Keolis (groupe SNCF). Mais rapidement après la constitution de la société, Veolia Environnement avait envisagé un désengagement pour réduire son importante dette.  

 

Il avait initialement prévu une mise en Bourse de ses parts mais l'opération n'avait pu se faire en raison de la dégradation des marchés financiers. L'accord prévoit que la CDC et Veolia Environnement vont souscrire à une augmentation de capital de leur filiale, en convertissant 800 millions d'euros de prêts en actions.  

 

A l'issue de l'opération, la CDC détiendra 60% du capital et le"contrôle exclusif" du transporteur, contre 40% pour Veolia Environnement, qui compte sortir progressivement du secteur des transports. Les deux groupes n'ont pas précisé sur quelle base de valorisation de Veolia Transdev devrait s'effectuer cette redistribution des cartes.  

 

Leur accord prévoit que Veolia Environnement va reprendre en direct la participation de 66% de Veolia Transdev dans la compagnie maritime à problèmes Société nationale Corse-Mediterranée (SNCM), qui dessert l'île de Beauté. 

 

Une fois dans le giron de la CDC, Veolia Transdev va procéder à des cessions "ciblées" d'activités et refinancer sa dette existante pour être en mesure de rembourser Veolia Environnement. Le communiqué ne précise pas combien Veolia Environnement espère ainsi récupérer, mais le groupe s'engage à informer les marchés financiers "le cas échéant" des évolutions du projet.

 

Début octobre, Le Figaro indiquait que la CDC s'était résolue à imposer à Veolia Transdev "un régime minceur plus sévère que prévu" touchant des "actifs internationaux en perte ou trop consommateurs de capitaux". Le président de la RATP Pierre Mongin avait, de son côté, affirmé début septembre être intéressé par une partie des actifs de Veolia Transdev que ses actionnaires pourraient céder à l'avenir, une sortie alors vertement critiquée par le directeur général de la CDC.

 

 

 

Commentaires sur leur site parus le 23/10/2012

 

Transports23 octobre 2012

La Caisse des Dépôts et Veolia Environnement sont entrés en discussions en vue de la signature d’un accord définitif visant à renforcer la structure financière de Veolia Transdev et à lui donner les moyens de son développement stratégique.

Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts et Veolia Environnement souscriraient à une augmentation de capital de 800 M€, par conversion des prêts d’actionnaires. A l’issue de cette opération, la Caisse des Dépôts détiendrait 60 % du capital de Veolia Transdev et en prendrait le contrôle exclusif, Veolia Environnement conservant 40 % du capital.

La Caisse des Dépôts, partenaire de long terme des collectivités locales, inscrirait cette prise de contrôle dans la durée pour répondre aux nouveaux enjeux de mobilité : impacts environnementaux, urbanisation croissante, multi-modalité, mobilités douces, numérique, etc.

Les accords définitifs relatifs à la prise de contrôle de Veolia Transdev par la Caisse des Dépôts devront être soumis à l’approbation du conseil d’administration de Veolia Environnement et feront l’objet d’une décision du directeur général de la Caisse des Dépôts après avis du comité des investissements de la Commission de surveillance de l’établissement.

Il est rappelé qu’à ce stade aucun accord définitif n’a été conclu entre les parties, les discussions devant se poursuivre après information et consultation des instances représentatives du personnel. Veolia Environnement informera les marchés financiers, le cas échéant et en application de la réglementation en vigueur, des évolutions de ce projet.

 

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