PRESSE OCEAN 

du 21/11/2017

Deux hommes âgés de 16 et 21 ans ont été interpellés lundi, vers 16 h 30, sur le boulevard Stalingrad à Nantes. Ils s'en prenaient physiquement à un homme, sur le quai de la ligne 1 du tramway.

En poste devant la gare, une patrouille est aussitôt intervenue pour mettre fin à la bagarre. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'altercation a pour origine une simple remarque de la victime, un agent de la TAN qui n'était pas en service.

Ce dernier circulait dans le tramway et a signalé aux suspects que la présence de leur vélo dans la rame représentait une gêne pour les passagers. Les deux agresseurs présumés n'auraient pas apprécié la démarche et auraient attendu l'ouverture des portes du tramway à son arrivée en station pour pousser l'agent sur le quai et le rouer de coups.

Un homme, qui accompagnait les suspects, a réussi à prendre la fuite.

Les deux suspects ont fait l'objet d'un rappel à la loi à l'issue de leur garde à vue.

20 Minutes Nantes

du 26/10/2017

 Nantes: Prison ferme pour l'un des deux agresseurs des agents TAN

JUSTICE Les deux Nantais jugés mercredi avaient frappé et blessé cinq contrôleurs de la Semitan samedi...

Ils comparaissaient mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nantes. Les deux agresseurs de contrôleurs de la Semitan ont été condamnés respectivement à six mois de prison ferme et six mois de prison avec sursis. Ces deux frères âgés de 31 et 22 ans étaient poursuivis pour avoir frappé cinq agents de contrôle samedi lors de leur descente du busway (ligne 4) au niveau de la station Duchesse-Anne.

L’une des cinq victimes fait l’objet de 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT). C’est cette agression qui avait entraîné un mouvement général de colère au sein du personnel de la TAN et la paralysie totale du réseau de transports en commun nantais mardi.

Ils ont minimisé les faits

A la barre, les deux prévenus ont tenté de minimiser les faits. Le plus âgé a affirmé qu’il avait bousculé les agents pour rattraper son fils de 6 ans qui était sorti du véhicule, version contredite par les images de vidéosurveillance. Les deux frères nantais, qui estiment s’être défendus face au groupe d’agents, réfutent également avoir proféré des menaces de mort et injures racistes, reconnaissant seulement s’être emportés verbalement dans le feu de l’action.

Déjà condamné par le passé à une peine de prison avec sursis pour des violences conjugales, le plus âgé des frères a été écroué directement. Il a été sanctionné, en plus des six mois de prison ferme, de quatre mois de sursis avec mise à l’épreuve.

OUEST FRANCE

du 13/08/2017

Chauffeur molesté vendredi soir. Point de suture pour une contrôleuse samedi ! Des conducteurs de bus et trams nantais, très remontés, seront présent lundi matin, dès l'aube, dans tous les dépôts, pour dissuader leurs collègues de rouler. La direction de la TAN prévoit "d’importantes perturbations" sur le réseau demain.

Vendredi, en fin de journée, un chauffeur de bus nantais a été molesté, à un arrêt, rue du Calvaire. Hier samedi, une agression de contrôleuse s'est soldée par quatre points de suture pour l'intéressée. C’est la goutte d’eau qui fait déborder la colère des agents de la TAN, après une mauvaise série d’agressions et d’incivilités.

Des conducteurs ont prévu de se rendre dans les dépôts, ce lundi 14 août, dès leur ouverture, à 4 h, pour convaincre les collègues de refuser de prendre le volant. La fronde part de la base, mais les syndicalistes que nous avons pu joindre l'appuient. L’idée, confirme Ronan Gilbert, représentant CGT, serait de "reconduire ce mouvement tous les lundis jusqu’à la rentrée". Dans l’espoir de faire bouger préfecture et mairie, pour qu’ils renforcent les moyens de sécurité…

La direction du réseau TAN avertit, dès aujourd’hui, sur tan.fr : "Suite aux agressions des derniers jours, d’importantes perturbations supplémentaires sont à prévoir le lundi 14 août sur l’ensemble des lignes du réseau."

Cette série noire continue à la Tan. La contrôleuse qui a été agressée samedi, a dû recevoir quatre points de suture. Des conducteurs vont refuser de rouler, dès lundi. Pascal Bolo, le 1er adjoint au maire, dénonce un climat "extrêmement pénible" dans les transports en commun et appelle les usagers à se montrer solidaires.

C’est une femme de l’équipe de contrôle qui a pris les coups. Samedi, vers 14 h, sur la ligne 3 du tram, au rond-point de Vannes, à Nantes, une contrôleuse a été agressée par un homme. Blessée à la tête, elle a été transportée au CHU par les pompiers, où elle a dû recevoir quatre points de suture.

Son agresseur n’a pas été arrêté. Ni ceux qui, vendredi soir, ont molesté un conducteur de bus, rue du Calvaire, à l’arrêt Saint-Nicolas.

Ces deux affaires, qui en rappellent d’autres, suscitent un grand émoi chez les agents. De grosses perturbations sont à prévoir lundi, dans les transports en commun nantais.

Pascal Bolo, le 1er adjoint au maire, a dénoncé cette nouvelle agression de samedi. Très remonté, lui aussi : " Le climat créé par cette accumulation de délits est extrêmement pénible. Vendredi, à l’arrêt Saint-Nicolas, les gens ont agressé le contrôleur parce qu’ils ont eu l’impression qu’il les regardait. Ce n’est plus possible ! Il va falloir que tout le monde comprenne qu’il faut respecter ces agents de service public. Au-delà des moyens de prévention que nous continuons à déployer, on a besoin d’une prise de conscience collective. Que ces gens (qui agressent, insultent) sentent qu’ils font l’objet d’une réprobation générale ".

PRESSE OCEAN

du 02/08/2017

C'est une nouvelle goutte d'eau dans un vase déjà plein. "Une conductrice a été agressée ce matin par deux individus, ils lui ont volé sa caisse ainsi que ses effets personnels, à la station Mangin. Elle est légèrement blessée, mais surtout elle est très choquée", explique Pascal Lucas, secrétaire du CHSCT à la Semitan et élu CFDT. 

La conductrice attendait à l'arrêt de bus pour sa relève ce mercredi matin quand elle a été agressée. Une plainte devait être déposée dans la journée. 

Les agents dénoncent le climat d'insécurité sur le réseau. Lundi, la CFDT avait organisé une action place du Commerce et la CGT avait aussi alerté via un communiqué (lire ici). 

"C'est intolérable", tempête Magali Chailleux, secrétaire adjointe du CHSCT et élue CGT. "On ne va pas travailler sereinement". 

"Nous allons organiser de nouvelles actions", promet Pascal Lucas, "pour alerter les usagers, les agents mais aussi les commerçants".

CANICULE Les conducteurs ont demandé l’autorisation de porter un pantacourt en cette période caniculaire…

Ça chauffe chez les conducteurs de tram et de bus nantais. Après qu’une poignée d’entre eux a mené une action symbolique, mardi, en venant au travail vêtus d’une jupe, leur « coup de com' » pour obtenir l’autorisation de porter un pantacourt a suscité de nombreuses réactions.

Et c’est principalement des marques de soutien qu’ils reçoivent, alors que le thermomètre a une nouvelle fois dépassé les 30 degrés cet après-midi à Nantes. « Ils ont bien raison, c’est inadmissible de faire travailler les conducteurs en pantalon par ce temps de canicule », s’insurge par exemple un voyageur.

Pour autant, à la direction de la Semitan, on ne semble pas avoir été très sensible à la démarche. « C’est difficile pour eux mais ce n’est que quelques jours dans l’année, insiste ce midi Pascal Bolo, président de la Semitan. On n’est pas dans le Sud ! Cette situation ne peut justifier le surcoût que serait d’équiper tous le personnel. » Selon lui, « les nouveaux bus seront tous équipés de la climatisation ». Quant aux tramways, « de l’air est soufflé dans la cabine ». « Et mon bureau non plus n’est pas climatisé », se défend-il.

Pour autant, la question ne semble pas vraiment être liée à une histoire de géographie ou de climat. Car à Saint-Nazaire, les conducteurs, eux, sont bel et bien dotés de tenues d’été. « La Stran autorise et fournit depuis 4 ou 5 ans des bermudas siglés, confirme Christian Juhel, directeur du réseau de transports en commun nazairien. C’est unanimement apprécié, par l’entreprise et les usagers. Mais Saint-Nazaire est une station balnéaire, contrairement à Nantes qui n’est pas située en bord de mer ! »

« La direction de la Semitan est attachée à une certaine image de marque, regrette Gabriel Magner, représentant CFDT, qui dit n’avoir eu aucun retour de la direction. Un réseau moderne devrait pourtant savoir évoluer… » Une pétition a été lancée ce mercredi par les chauffeurs. Elle sera présentée la semaine prochaine à la direction, lors d’une commission « habillement ».