Faut-il proposer du Wifi gratuit
dans les transports nantais ?
Un premier test de Wifi gratuit sera réalisé dans la navette vers l’aéroport Nantes-Atlantique, en mars 2017. Selon vous, faudrait-il déployer cette solution à l’ensemble des transports en commun de l’agglomération ?
Le Wifi gratuit sera-t-il bientôt embarqué dans tous les transports en commun de l’agglomération nantaise ? Un appel d’offres, lancé par Nantes métropole à la fin de l’année dernière, porte notamment « sur la mise à disposition d’accès Internet sans fil de type « hotspot Wifi gratuit » sur deux lignes de transport en commun de l’agglomération nantaise, exploitée par la Semitan ».
Cette expérimentation débutera en mars, sur la navette vers l’aéroport Nantes-Atlantique. En attendant les résultats, dites-nous ce que vous pensez d’un déploiement du Wifi gratuit dans tous les transports en commun de la métropole.
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En voyageant en bus, vous pouvez vous réjouir d’un haut niveau de confort : l’enregistrement et l’embarquement sont simples et rapides grâce aux billets électroniques et codes QR, les sièges sont confortables, vous avez de la place pour vos jambes, vous trouvez des prises de courant entre les rangées pour brancher votre ordinateur ou votre téléphone portable, etc.
Ces services et équipements sont aujourd’hui standards chez tous les autocaristes. Mais le plus important reste pour la plupart des voyageurs l’accès gratuit au Wi-Fi : que ce soit pour consulter vos e-mails, écrire un message sur Twitter ou partager une photo sur votre mur Facebook, la majorité des transporteurs propose également ce service. CheckMyBus vous explique ici comment les autocaristes mettent l’Internet mobile à votre disposition et pourquoi, malheureusement, il est encore difficile d’échapper de temps à autre à des zones hors-réseau.
Le Wi-Fi dans les autocars n’est en réalité par le même Wi-Fi que celui que vous connaissez et utilisez chez vous. Dans ce cas-là, le réseau Internet ne provient pas de prise téléphonique, mais est concentré dans des routeurs 3G, 4G ou 4G+ dotés d’une carte SIM. Lorsque le bus se déplace, le boîtier installé dans l’autocar se connecte systématiquement à la station de réseau mobile la plus proche et transmet le signal aux voyageurs.
Ceux-là n’ont, pendant le voyage, qu’à activer le Wi-Fi de leur appareil mobile et à ouvrir leur navigateur. En règle générale, une page de connexion indiquant les conditions d’utilisation s’affiche automatiquement. Dès que vous les avez acceptées, vous pouvez commencer à surfer sur Internet !
Cependant, les voyageurs remarquent souvent que, notamment sur l’autoroute, il n’existe pas toujours ni partout de station de réseau mobile à proximité.
Si le bus traverse une zone hors-réseau, Internet ne fonctionnera plus. De la même manière, pour disposer d’Internet sur la totalité d’un voyage international, il faut que le transporteur ait souscrit un abonnement multi-opérateurs pour que la connexion perdure après le passage de la frontière. Enfin, les autocaristes travaillent également sur le problème de la capacité limitée du Wi-Fi transmis par le réseau mobile. Si un grand nombre de voyageurs se connectent et surfent en même temps, la vitesse de connexion ralentit. Si, par exemple, un transporteur a installé un routeur 3G dans un autocar, seuls huit passagers pourront se connecter en même temps à la vitesse maximale de 7,2 Mbit/s.
Les autocaristes utilisent donc, soit plusieurs boîtiers 3G par véhicule, soit des routeurs 4G, plus puissants. Mais ceux-là ne garantissent pas non plus qu’Internet fonctionne sans interruption. Tandis que la visite d’une simple page ne pose souvent aucun problème, le visionnage de vidéos ou de vos séries préférées est généralement plus compliqué.
Les voyageurs peuvent cependant contourner le problème en profitant des offres hors-connexion de quelques portails de streaming connus : sur Spotify, il est par exemple possible d’enregistrer une playlist de voyage en mode hors-connexion, tandis que Watchever et Amazon Prime Video vous permettent de télécharger des séries avant votre voyage et de les ouvrir ensuite tout simplement, sans connexion Internet.
Depuis 2010 et les premières expérimentations en matière de réseau Internet dans ses trains, la SNCF n’a malheureusement pas beaucoup avancé. Malgré les relances régulières de la secrétaire d’État chargée du numérique, Axelle Lemaire, seuls les trains Thalys et l’Eurostar entre Paris et Londres disposent à ce jour d’une connexion Internet de manière standard. Pour les autres trains, les offres 3G+ et 4G proposées par les opérateurs de téléphonie comme Orange, SFR et Bouygues Telecom, mais aussi par des équipementiers spécialisés tels que Nomad, Icomera ou Nokia Networks, sont actuellement à l’étude pour permettre un déploiement réel dès 2017.
Dans un premier temps, l’installation du Wi-Fi gratuit dans les TGV reste la priorité, mais la SNCF et son président, Guillaume Pépy, promettent une couverture également dans les TER, Transiliens et Intercités d’ici 2020. En attendant, les voyageurs peuvent se connecter au départ ou à l’arrivée de leur train, car l’Internet est accessible dans plus de 120 gares sur l’ensemble du pays.